On a un bon public et les meilleurs supporters...

Dans le clan Aubameyang, on n’a pas oublié Saint-Etienne. Et pas seulement à cause du passage remarqué de Pierre-Emerick ou de la main tendue à Willy, lequel s’est entraîné pendant un an avec la réserve des Verts. L’A.S.S.E. a profondément marqué la famille : « A chaque fois que Saint-Etienne passe à la télé, on regarde. C’est là qu’on se rend compte qu’on est devenu de vrais supporters des Verts. On est aussi stressé devant notre écran que quand Pierre- Emerick était encore au club » , nous a récemment confié Pierre Aubame.

Pour le papa, Saint-Etienne, ça restera un homme : Christophe Galtier, que l’ancien recruteur du Milan AC n’oublie jamais de saluer. « C’est un grand monsieur, un grand coach. Je ne le remercierai jamais assez de ce qu’il a fait pour mon fils. Il l’a fait grandir. C’est quelqu’un de très fort. “Sainté” a de la chance de l’avoir. Il tire le maximum d’un groupe avec des moyens limités ».

Si tout se passe comme prévu, l’AS Saint-Étienne devrait enregistrer ce mardi l’arrivée de deux nouvelles recrues, le défenseur Nicolas Isimat-Mirin (AS Monaco) et l’attaquant Ricky Van Wolfswinkel (Norwich City). Voilà qui prouve que le club stéphanois jouit d’un certain pouvoir de séduction auprès des jeunes joueurs tricolores ou même de certains éléments venus de l’étranger.

Dans les colonnes de L’Équipe, le capitaine des Verts Loïc Perrin a attribué à la ferveur des supporters de Geoffroy-Guichard cette attractivité jamais démentie.

« Saint-Étienne, ça a toujours attiré. Même quand on jouait les fonds de tableau de Ligue 1 ou qu’on était en Ligue 2. Après, c’est sûr que tu ne vas pas faire venir Messi. Mais il y a une ferveur qu’il y a dans très peu de clubs. Ça compte pour un joueur. »

Buteur pour la première fois avec le maillot vert sur les épaules en Ligue 1 hier, Kévin Monnet-Paquet n'a pas loupé son baptême à Geoffroy-Guichard. Auteur d'une belle prestation, il a séduit Christophe Galtier. Après le coup de sifflet final, l'ancien merlu a exprimé sa joie à la caméra du site officiel :

"On a pris les trois points, c’était très important de confirmer. C’est un bon début de saison, 6 points en deux matchs, c’est très bien. Maintenant il ne faut pas s’enflammer. L’équipe reste dans la continuité de la saison dernière, mais il n’y a que deux journées de jouées. C’est important de prendre des points dès le début, et c’est ce qu’on essaie de faire.

Sur le plan personnel, j’ai pu mettre mon premier but à domicile, c’est très bien car ça me met en confiance et ça me lance pour la suite de la saison. Aujourd’hui j’avais de bonnes jambes, et même si j’avais déjà fait quelques matchs à Geoffroy-Guichard, jouer avec le maillot vert dans ce stade est impressionnant. On est poussés sur chaque action, et quand on a prit l’avantage l’ambiance était énorme ! "

Source de l'info : KMP : "Jouer dans ce stade est impressionnant" - ASSE - EVECT http://www.envertetcontretous.fr/articles/kmp-qjouer-dans-ce-stade-est-impressionnantq-13140-1.html#ixzz3AojvAXuT
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Le milieu de terrain de Karabükspor Samba Sow rend hommage aux supporters stéphanois dans la dernière édition du Progrès.

"On a vu une grosse équipe de Saint-Etienne. Perdre aux tirs au but c’est rageant même si je pense qu’il n’y a rien à dire sur la qualification de l’ASSE. Je connaissais l’ambiance de Geoffroy-Guichard. C’est comme quand on va jouer à Istanbul face à Galatasaray, Besiktas ou Fenerbahce. Ça se vaut et je pense que ça a beaucoup aidé les Stéphanois. Je pense et j’espère qu’ils vont aller loin dans cette compétition. Maintenant que nous sommes éliminés, je serai le supporter numéro 1 des Verts. Ils ont le potentiel pour aller au moins jusqu’en 8e."

interview de Tabanou: "il y a pas mieux en France"

http://www.canalplus.fr/c-sport/c-football/c-ligue-1/pid6606-j-1.html?vid=1125603

Invité de l’émission Espace Club, diffusée ce jeudi sur Onzéo, Kévin Théophile-Catherine a confié sa satisfaction d’avoir rejoint l’ASSE : «Je me sens très bien à l’ASSE. Quand le club m’a sollicité. J’ai foncé. C’est un club ambitieux qui joue la Ligue Europa». Disponible et décontracté, ce défenseur polyvalent de 22 ans s’est vite fondu dans le groupe stéphanois : «Le groupe est sain. Je connaissais déjà plusieurs coéquipiers. Mon intégration s’est fait naturellement.»

Ambitieuse, la recrue stéphanoise veut encore monter en régime : «Mes débuts avec l’ASSE se sont bien passés mais je sais que je suis capable de faire beaucoup mieux». Après un passage à Cardiff, la saison dernière, Kévin retrouve ses marques en Ligue 1 : «C’est un championnat qui progresse. C’est un style de jeu très différent du championnat anglais. En revanche, j’ai retrouvé à Geoffroy-Guichard la ferveur et l’ambiance des grands stades anglais. D’ailleurs l’ambiance lors de la qualification face à karabükspor fait déjà partie de mes meilleurs souvenirs de footballeur. La communion avec le public était formidable»

Vahineverte a écrit:

Invité de l’émission Espace Club, diffusée ce jeudi sur Onzéo, Kévin Théophile-Catherine a confié sa satisfaction d’avoir rejoint l’ASSE : «Je me sens très bien à l’ASSE. Quand le club m’a sollicité. J’ai foncé. C’est un club ambitieux qui joue la Ligue Europa». Disponible et décontracté, ce défenseur polyvalent de 22 ans s’est vite fondu dans le groupe stéphanois : «Le groupe est sain. Je connaissais déjà plusieurs coéquipiers. Mon intégration s’est fait naturellement.»

Ambitieuse, la recrue stéphanoise veut encore monter en régime : «Mes débuts avec l’ASSE se sont bien passés mais je sais que je suis capable de faire beaucoup mieux». Après un passage à Cardiff, la saison dernière, Kévin retrouve ses marques en Ligue 1 : «C’est un championnat qui progresse. C’est un style de jeu très différent du championnat anglais. En revanche, j’ai retrouvé à Geoffroy-Guichard la ferveur et l’ambiance des grands stades anglais. D’ailleurs l’ambiance lors de la qualification face à karabükspor fait déjà partie de mes meilleurs souvenirs de footballeur. La communion avec le public était formidable»

Kevin Théophile-Catherine a débarqué il y a quelques mois à l’ASSE après avoir connu la Premier League. Visiblement, on peut faire la comparaison. C’est en tout ce que le défenseur des Verts laisse entendre dans les colonnes du Progrès : « Si je suis déçu par ce que j’ai trouvé ici ? Vraiment pas. Je connaissais déjà le club depuis tout petit. Les supporters, ici, c’est comme des supporters de Premier League. Je suis content de jouer devant eux. Et surtout de gagner. » C’est le public de Geoffroy-Guichard qui va aimer, d’autant plus si l’ancien défenseur du Stade Rennais poursuit sur la droite ligne de ses dernières sorties convaincantes.

Il a connu le championnat néerlandais (avec Arnhem et Utrecht), celui du Portugal (sous le maillot du Sporting) et même la Premier League (avec Norwich). Mais lorsque le quotidien Le Progrès l’interroge sur l’ambiance qui règne au stade Geoffroy-Guichard, l’attaquant de Saint-Étienne Ricky Van Wolfswinkel est formel : il n’y a pas mieux en Europe.

« Dès la première seconde, je me suis senti à l’aise dans ce club. Il y a beaucoup de ferveur chez les fans. J’ai joué dans pas mal de stades, pas mal de pays aussi. L’ambiance ici est exceptionnelle, je ne dis pas ça parce que je fais partie du club. Ce sont probablement les meilleurs fans devant lesquels j’ai eu la chance de jouer. Ils sont incroyables, magnifiques. Dans cette ville, tout tourne autour du club. Le football est présent partout. »

Van Wolfswinkel n’aura pas l’occasion de profiter de l’ambiance de l’enceinte stéphanoise ce weekend puisque les Verts, avec l’attaquant néerlandais sans doute titulaire si l’absence de Mevlüt Erding se confirme, seront en déplacement à Nantes dans le cadre de la 14e journée de championnat.

Agent de Christophe Galtier, Allan Saint-Maximin et Benjamin Corgnet, Jean-Pierre Bernès salue la réussite de l'ASSE dans la dernière édition du mensuel Le Foot Saint-Etienne. Extraits.

"Je me réjouis de voir l'ASSE au plus haut niveau. Ce club fait partie de notre patrimoine. Les Verts sont toujours restés à part. Ils recueillent aujourd'hui le fruit d'un travail commencé depuis quatre ou cinq ans. S'il y a du travail et de la compétence, la stabilité et la régularité finissent toujours par payer. Dans un milieu où on a trop tendance à parler d'économie, l'ASSE représente le club populaire par excellence. L'ASSE a un grand public donc c'est un grand club. Ses dirigeants ont su bien travailler et peuvent encore lui permettre de grandir en étant malin.

Les Verts en Ligue des Champions, c'est possible. Tout est ouvert derrière le PSG qui domine sportivement et économiquement notre championnat. Derrière, la différence entre les clubs se fera sur la qualité du travail, la pertinence des choix de développement. L'ASSE a toujours attiré, à toutes les époques, même les plus difficiles. Il faut des joueurs ayant une mentalité qui correspondent aux valeurs de la ville. On ne va pas à Sainté comme on va à Paris ou Monaco, pour faire le nabab ! Le public a besoin plus qu'ailleurs de s'identifier à ses joueurs, de se retrouver dans son équipe.

Allan Saint-Maximin a encore un très long chemin à accomplir. Il doit bosser et prendre exemple sur ses dirigeants qui sont récompensés aujourd'hui de tous les efforts effectués il y a quelques années, de leur persévérance, de leur travail. Il n'y a pas de miracles, même si vous avez du talent, c'est l'état d'esprit qui compte. Allan n'a pas encore 18 ans, il a un gros potentiel qu'il faut façonner. A Saint-Etienne, avec Christophe, il est entre de bonnes mains. Beaucoup de joueurs regrettent leur club d'origine quand ils se retrouvent sur le banc d'un grand club européen. Une carrière, ça se construit, il ne faut pas brûler les étapes. Les joueurs savent que quand ils travaillent avec moi, on ne fait pas n'importe quoi. On construit sa carrière dans la durée."

Si la soirée était loin d'être idyllique pour Pascal Dupraz dans le chaudron hier, l'entraîneur Haut-Savoyard a tout de même pris le temps de complimenter l'ASSE en conférence de presse d'après-match. Classe !
"Ma mission c'est de faire des miracles toutes les années, avec l'aide des joueurs parce que ce sont eux qu'ils jouent. Il nous reste 19 matches pour faire des miracles. Il n'empêche que je peux faire preuve de sportivité, l'équipe de Saint-Etienne est une superbe équipe, son public est merveilleux, ce stade est magnifique, la pelouse n'est pas encore à niveau mais ça ça viendra. Et puis les arbitres ont été très bons ce soir. Nous on était absents pendant une mi-temps et on a fait illusion la deuxième."


Source de l'info : Dupraz ne tarit pas d'éloges envers Sainté - ASSE - EVECT http://www.envertetcontretous.fr/articles/dupraz-ne-tarit-pas-d-eloges-envers-sainte-15065-1.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook#ixzz3MeA8C73G
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Il est arrivé il y a plusieurs mois, maintenant. Ayant connu, tout de même, la chaleur des stades anglais et la passion qui habite la Premier League avec son ancien club de Tottenham. Pourtant, à Saint-Etienne, Benoît Assou-Ekotto a tout de même été surpris de la ferveur ambiante.

On peut donc avoir connu le Racing Club de Lens, ainsi que les Spurs de Tottenham, et se féliciter de l’engouement qui existe dans le Forez. La preuve avec les propos accordés à nos confrères du Progrès par le latéral gauche de l’AS Saint-Etienne, Benoît Assou-Ekotto. « C’est un club familial, quelque chose que je n’avais pas en Angleterre. Quand je suis arrivé, on a fait un barbecue avec l’effectif, avec les épouses et les enfants. Ici, c’est normal. Je ne l’ai pas fait une fois en neuf ans à Tottenham ! Et puis, forcément, il y a le public. Le monde aux entraînements, ça m’a marqué. J’ai dit à mes coéquipiers : « 40 degrés, et il y a du monde pour nous voir nous entraîner ? ». On m’a répondu : « Ne t’inquiète pas, ils seront là quand il fera -5 aussi ! »


Au sujet de la température, elle sera sans doute la même dans quelques semaines dans le Forez. Y compris pendant les matches…

Comme à ton époque, les Verts font un parcours intéressant en Coupe d'Europe. Mais contrairement à la saison 2008-2009, ils continuent de jouer le haut de tableau en championnat. Ça t'inspire quoi ?

C'est là qu'on voit que Sainté a progressé ! Mener de front championnat et Coupe d'Europe, ce n'est pas facile. Moi ça me réjouit de voir les Verts performants aussi bien à l'échelon national que sur la scène européenne. Saint-Etienne, ça reste l'histoire du championnat de France, un public merveilleux, un stade magnifique. Moi je n'ai jamais vu une aussi belle ambiance qu'à Saint-Etienne. Et je trouve ça vraiment formidable que ce club renoue avec son riche passé européen. Saint-Etienne, Coupe d'Europe ! Il faut que Saint-Etienne devienne le Lyon d'avant. Je veux que Sainté grandisse pour viser la Ligue des Champions tous les ans et enchaîne les bons parcours en Coupe d'Europe. Il y a tout à Saint-Etienne pour vraiment réussir. Mais à un moment donné, il va falloir taper plus haut. Aujourd'hui, il y a une bonne équipe. Pour devenir une très bonne équipe, il faut arriver à attirer le nom qui fait que l'on interpelle et que l'on on arriver à franchir un palier. Lyon a commencé à faire un gros truc, ça m'avait marqué, quand ils avaient réussi à attirer Sonny Anderson. L'OL avait mis la main au portefeuille. Maintenant, ce n'est pas évident de mettre la main à la poche pour attirer un grand joueur. Même si Roland Romeyer ne déroge pas à sa ligne de conduite actuelle, prudente et rigoureuse - il gère ça parfaitement bien – Saint-Etienne peut se pérenniser dans le premier tiers du tableau tout en étant à-même de faire un bon parcours européen. (G.Dernis)

Gomis; "Ce n'est qu'après être parti de Saint-Etienne et avoir un peu bourlingué que j'ai compris que le Chaudron possédait une des plus grosses ambiances européennes, avec les stades turcs. Avec le public stéphanois, ça a toujours été "je t'aime, moi  non plus." Mais les sifflets des 35 000 personnes de Geoffroy-Guichard m'ont poussé à me montrer toujours plus ambitieux. Je m'en suis servi pour travailler ma concentration quand le ballon me venait ou traînait devant le but. Ils ont également poussé l'enfant du pays que je suis devenu à faire attention à ce que je disais à chaud. Est-ce que je trouvais les supporters stéphanois parfois injustes à mon égard ? Joueurs, nous sommes tous de passage dans un club. Seuls les supporters restent. Ce sont donc eux qui méritent le respect.

Je me devais de partir de l'ASSE en laissant la maison propre. C'est ce que j'ai fait en marquant un doublé devant Valenciennes qui assurait le maintien. Je suis parti la tête haute, pas très loin, mais plus haut. Surtout, je n'ai pas eu le choix. Lyon peinait à recruter André-Pierre Gignac. Je sortais d'une saison qui avait été un accident et un naufrage collectif. Je n'avais pas été bon. Je faisais profil bas quand un dirigeant est venu me chercher à l'entraînement pour me dire : "Dès que tu peux discuter avec Lyon, discute." J'ai discuté, mais les négociations coinçaient. Saint-Etienne m'a alors dit : "On t'a formé, tu dois nous rendre la monnaie de la pièce. Tu n'as pas le droit de faire capoter ce transfert." J'ai dès lors dû baisser mes revenus pour partir à Lyon. Je bénéficiais d'un intéressement de 10% sur mon transfert. Ayant été vendu 15 M€, je devais donc toucher une commission de 1,5 M€. Mais Sainté n'arrivait pas à revendre des joueurs comme Sanogo, Bergessio, Gelson qu'il avait achetés à un prix élevé et à qui il versait de gros salaires mais dont il ne voulait plus.

J'ai dû venir à l'Etrat avec mon agent pour discuter avec Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Au bout de dix minutes, j'ai accepté de prêter ma commission. Je ne l'ai pas touché car il fallait aider Saint-Etienne. (...) Quand Saint-Etienne a pu, il m'a versé ma commission. C'est difficile de se voir traiter de traître alors que, dans une négociation de transfert, on est trois et le joueur est le dernier au courant, après que les deux parties se sont mis d'accord.

Je me suis refusé à rentrer dans le chambrage et à faire mal aux Stéphanois. Saint-Etienne est la main qui m'a aidé à manger et m'a fait grandir. Ce n'est pas mon genre de mal parler, comme l'a fait Frédéric Piquionne en partant. Peut-être était-ce dû au fait qu'il n'a pas été formé au club.

Mon plus gros regret avec Saint-Etienne, c'est de ne jamais avoir pu gagner un trophée majeur. Quand j'ai vu les Verts remporter la Coupe de la Ligue en 2013, je n'ai pas ressenti un sentiment de jalousie. Mais du regret, ça oui. Parce qu'il n'y a pas que le foot dans la vie. L'amour que j'ai malgré tout reçu à Saint-Etienne, je ne l'ai retrouvé nulle part ailleurs. Même pas à Lyon, où j'ai pourtant marqué deux fois plus de buts. J'ai essayé inculquer les valeurs d'humilité à mon fils en l'emmenant visiter le Musée de la Mine."

Le stoppeur d’Angers Romain Thomas a été impressionné par les supporters de Saint-Étienne. Un peu moins par ceux de l’OL…

L’ambiance qui règne au stade Geoffroy-Guichard est l’une des plus bruyantes de Ligue 1. Le défenseur central du SCO Romain Thomas, inconnu il y a six mois et aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de Ligue 1 à son poste, a pu s’en rendre compte le 20 décembre dernier lors du déplacement de son équipe dans l’antre de l’ASSE. Match perdu 1-0.

Interrogé par Ouest-France, le joueur de 27 ans rend hommage aux supporters des Verts et glisse un petit tacle à l’OL : « Le stade qui m’a fait le plus vibrer depuis le début de saison ? Sans hésiter, Geoffroy-Guichard ! C’était incroyable, largement au-dessus de Lyon en termes d’ambiance. Et c’était de la bonne ambiance, ce n’était pas méchant. Les supporters stéphanois nous ont même applaudis à la fin quand nous sommes allés saluer les nôtres. Vraiment sympa ! »

C. Galtier : "Le peuple vert ? Il fait partie de l’ADN du club. C’est son identité. On mesure encore plus l’importance des supporters, le rôle qu’ils jouent, quand on se déplace sans eux : à Monaco, en Ukraine dans ce stade à huis clos. Partout où je vais, je peux mesurer la passion qu’il y a autour des Verts. Même à Dubaï. J’étais en vacances avec mon épouse et le directeur m’a dit qu’une personne voulait me saluer, un supporter de Saint-Etienne. Cette personne a pleuré en me serrant la main. C’était le petit-fils de Geoffroy-Guichard. Quand il m’a dit qui il était, j’étais bouleversé. C’était un moment magnifique."

Ex-admin d'un site sur les vilains et ancienne abonnée à Gerland, la journaliste de beIN Sport Margot Dumont n'est pas insensible aux Verts, comme l'atteste cet extrait d'un entretien paru aujourd'hui sur le site Va te faire foot.

"Dans la vie de tous les jours, au travail, je ne suis pas supportrice. S’il faut critiquer l’OL, je les critique. S’il faut encenser Saint-Etienne, je les encense. C’est mon travail. Christophe Galtier a tendance à me chambrer par rapport à mon amour pour Lyon. On en rigole. Je fais en sorte que ça passe bien à l’antenne. C’est un duo un peu à l’image d’un duo Olivier Tallaron-Laurent Blanc. Le duo passe bien à l’écran et est bon pour notre antenne. J'aime la rigueur et la passion de Christophe Galtier. On s’entend bien aussi en off. C’est plutôt sympa. La meilleure ambiance dans un stade ? Même si les Lyonnais ne vont pas être contents, c’est à Geoffroy-Guichard. Objectivement, c’est clairement la meilleure ambiance de France."

http://www.butfootballclub.fr/ligue-1/saint-etienne/asse-la-petite-histoire-qui-fait-rever-tout-supporter-en-europe/?utm_source=Facebook&utm_medium=ASSE&utm_campaign=FacebookASSE

« Cette saison, j’ai pu me rendre à Milan, nous étions 10 000. L’autoroute italienne était remplie de nos autocars et le métro milanais par les supporters de l’ASSE, se remémore-t-il. On sentait qu’il se passait quelque chose. Aller jouer contre l’Inter nous faisait penser aux grands rendez-vous européens de jadis. Cette petite Coupe d’Europe nous rapproche de la grande dont on est sevré depuis longtemps. On a montré sur ce coup là que lorsque l’ASSE se déplaçait, elle pouvait ressembler à Liverpool ou Dortmund ».

Des références qui font rêver, non ?