ça fait peur pai !

article qui résume bien la situation de nos verts à 15 jours de la fin du mercato

En concédant une défaite 2-0 sur leur pelouse face à Nice, pour le compte de la 1ere journée de championnat, les Verts ont quelque peu loupé leur retour à la compétition devant un public nombreux, avec plus de 30000 spectateurs, qui eux, n'avaient pas raté ce rendez-vous. Si cette défaite interpelle, elle s'explique néanmoins, notamment par le départ de Gomis, il y a quelques jours, juste avant la reprise du championnat, qui a quelque peu perturber la bonne dynamique dans laquelle l'ASSE se trouvait. Fausse peur ou vraie inquiétude ?

Avec un tel joueur en moins au sein de l'effectif, même si financièrement le club a plutôt fait une bonne affaire, il a perdu un élément important qui l'a finalement empêché de défendre pleinement ses chances face à Nice. Ceci dit, face à des aiglons qui n'ont pas montrés grand chose, les Verts n'ont pas paru en mesure de l'emporter comme si après des matchs de préparation encourageants, l'ASSE retombait soudain dans les affres et les travers de la saison écoulée.

Il faut dire qu'en alignant des joueurs à la faiblesse technique déjà mise en évidence par le passé, et qui auraient déjà dû quitter le club, les Verts ont pris le risque de se mettre eux mêmes en difficulté. Même si jusqu'à présent l'enveloppe financière allouée aux transferts était limitée, et que le club devait dégraisser son effectif avant de pouvoir recruter, il est quand même surprenant de constater, que le remplacement de Feinduno n'a semble-t-il pas été envisagé.

Que l'on s'oriente, après la vente de Gomis, vers un renforcement de l'attaque stéphanoise, est légitime, mais que l'ASSE continue de vouloir se priver d'un véritable meneur de jeu, qui soit également un leader technique, semble incompréhensible. Car dans l'équipe actuellement il n'y a aucun créateur, capable d'animer le jeu. Or, toutes les équipes qui jouent le haut du tableau en championnat ou dans les grandes compétitions européennes, ont toutes dans leur rang, un joueur de qualité qui joue le rôle de pièce maitresse.

Si l'on peut s'interroger sur la défaite de l'ASSE face à Nice, on peut s'interroger davantage sur le jeu que veulent mettre en place Damien Comolli et Alain Perrin. Car ils sont désormais les deux hommes forts du club, et ont toutes les cartes en mains pour que l'ASSE fasse une meilleure saison que celle de l'an dernier, en se mêlant à la lutte pour les premières places. Si l'an dernier, Alain Perrin avait l'excuse d'arriver en cours de saison, cette année il n'y aura aucune excuse à ne pas finir à une place plus qu' honorable à la fin de ce championnat. La qualité d'un entraineur ne se juge pas uniquement à la qualité de son effectif, mais aussi à sa capacité à faire en sorte que son effectif devienne un effectif de qualité. Car un bon entraineur, c'est également celui qui sait être novateur et créateur face aux défis imposés par le jeu.

Quand Alain Perrin souligne que le scénario de devoir affronter à Geoffroy Guichard, une équipe recroquevillée en défense risque de se reproduire durant toute la saison, cette situation n'est malheureusement pas nouvelle car cela était déjà le cas l'an dernier. Force est de constater, que jusqu'à présent il n'en a pas trouvé les solutions. Le renfort offensive est donc nécessaire, mais attention de ne pas se tromper, avec l'obligation de recruter des joueurs qui devront posséder cette qualité technique qui manque à l'ASSE.

Face à Toulouse, les Verts n'auront certainement pas enregistré les arrivées des joueurs qu'ils espèrent. La soirée risque d'être difficile, et un résultat nul serait déjà un bon résultat. Gageons que les joueurs qui seront titularisés sauront faire honneur au maillot vert, et nous épargnerons ces maladresses qui auront trop souvent coutés des buts et de nombreux points perdus l'an dernier.

Christian
:[asse]:

3-1 contre Toulouse !!!!!
C'est 3 défenseurs qui nous faut, pas des attaquants. Il faudrait d'abord avoir une défense !!!! C'est une honte !!!

e mea haama !

bonne analyse d'Herbin

http://www.leprogres.fr/fr/sports/football/asse/article/1904635,256/Vulnerables-en-defense-centrale.html

le témoignage de Machiavel

En rentrant ce soir du match j’ai deux sentiments contradictoires qui me trottent dans la tête. Saint-Etienne a perdu, et ça fait une défaite de plus au compteur, surtout face à un promu, cela fait mal. Mais un vague espoir vogue au loin. Car de ce match il n’en ressort pas que du néant.
Le premier constat est que notre défense n’a pas le droit à l’erreur ! Le problème est que cette situation perdure depuis la saison dernière, et ceci pour deux raisons. Premièrement il manque les éléments devant, même si Sanogo a apporté un plus ce soir (preuve que Gomis pouvait faire mieux), pour créer du mouvement et surtout accélérer le jeu. Ce soir on devait marquer, mais le manque de vitesse dans notre jeu n’a jamais réellement permis à nos attaquant de se dépêtrer des défenseurs boulonnais et de se mettre en position de tromper Valverde. Si l’attaque verte a eu des opportunités, elle le doit surtout à des exploits individuels. Landrin et Payet ce soir ont nullement sut aller de l’avant, l’un étant trop lent dans sa transmission de balle, l’autre tentant le geste et le grigris de trop.
Deuxièmement notre défense n’a pas le droit à l’erreur, car elle n’a pas de dernier rempart qui fait la différence, qui soit décisif et surtout la soulage. Ce soir Varrault, N’Daw, Sall et Andreu n’ont fait qu’une seule erreur défensive et il y a eu but. Du côté de Boulogne il y a eu des errements défensifs multiples, mais Valverde c’est montré prompt et capable d’anticiper et d’aider sa défense. Cette pression est très négative sur une défense où la confiance mutuelle et le fait de savoir qu’on peut parfois s’appuyer sur son portier en cas de besoin est primordial pour que mentalement l’équipe assure ses arrières. On ne va pas rentrer dans le débat pro et anti Janot, mais il faut maintenant clairement ouvrir les yeux et le dire Jérémie est en difficulté. Ses interventions sont hésitantes et parfois il semble ne pas suivre le jeu, comme surpris que l’action se présente dans la surface.

Mon second constat concernera les éléments positifs de cette rencontre. On se rend compte que la défense est quand même beaucoup moins fébrile avec N’Daw dans l’axe. D’autant plus que Varrault et le jeune Andreu semblent être bien en place, même s’il manque un peu de foncier à Andreu pour finir le match. D’autre part au milieu la doublette Matuidi-Gelson commence à se mettre en place et je pense qu’il ne manque plus que le créatif pour que ce milieu fasse sauter les verrous des défenses de L1. On la base il manque la touche artistique.
Devant le jeune Rivière se démène et semble prendre de l’expérience. D’ailleurs le fait qu’il fasse littéralement craqué Ducatel en fin de match, montre qu’il va devenir un élément important de l’ASSE dans les années qui viennent. Et il dispose d’un panel et d’un jeu largement plus complet que Gomis à son âge, mais il ne faudra pas le griller cette année. Concernant Sanogo que dire à part qu’il a fait ce qu’on attendait de lui. Il faillit même créer l’illusion que son arrivée seule allait tout changer. Qui se souvient de Gomis errant sur la pelouse a du se régaler en voyant l’Ivoirien se démener, conserver la balle, se retourner et servir de point d’appuis pour l’attaque. Rien à voir avec le fantôme qu’on a eu l’an dernier en guise d’avant centre. Il va apporter et si en plus on a les éléments qui nous permettent d’accélérer et créer du mouvement dans le jeu on ne peut être qu’optimiste pour le futur de l’équipe.

Pour conclure il faut donc résoudre deux problèmes essentiels pour que l’équipe reprenne le dessus et soit équilibrée et efficace. D’une part il faut trouver ces 2 ou 3 éléments offensifs qui crée le mouvement, qui dynamise et accélèrent le jeu, sous peine d’être complètement improductif et maladroit devant les buts (tant nos attaquants doivent se démener pour se présenter devant les buts adverses). D’autre part il faut régler les problèmes défensif en stabilisant l’axe central définitivement et surtout en donnant sa chance à Planté. Il est plus que tant que le gardien soulage l’équipe au lieu de plus encore la déstabiliser.

Oui pour l'optimisme qu'il faut garder et la confiance qu'il faut donner à cette nouvelle équipe qui devrait monter en puissance, et oui pour Planté n° 1 et Jeannot au repos avec le respect pour ces années données à l'ASSE.

si les nouveaux jouent bien
Bergessio, Sanogo et Fernandez

les anciens ne sont pas au niveau
Payet a loupé la balle du 2-0
une tête sur passe de Bergessio
envoyé dans les tribunes alors qu'il suffisait de la piquer dans le but presque vide...

Payet

Taravana a écrit:

si les nouveaux jouent bien
Bergessio, Sanogo et Fernandez

les anciens ne sont pas au niveau
Payet a loupé la balle du 2-0
une tête sur passe de Bergessio
envoyé dans les tribunes alors qu'il suffisait de la piquer dans le but presque vide...

Payet

ça fait vraiment ch...

On a de bons joueurs mais pas d'équipe
et surtout pas d'esprit commando
les 3 qui rentrent n'apportent rien
c'est désolant le coaching !!!

Nos verts ont touché le fonds

une défaite 4-0 contre Lille
et des joueurs qui n'obtiennent pas la moyenne
sur les notations des sites comme poteaux carrrés
ça sent la ligue 2

et on va à Paris ce weekend...

Le coach n'arrive pas à redresser la barre
il y a un beau malaise
à Sainté

Ce qui me fait vraiment flipper, c'est que l'on a le profil idéal du club qui va descendre en L2 :

0 mental
2ème année que l'on flirte avec la relégation
Personne au club ne semble penser que l'on peut descendre avec notre soi disant "5ème budget"
1 des 3 clubs qui sont derrière au moins va se relever (et quitte à faire marrer tout le monde, ben je verrai bien Grenoble)

Bref, ça pue, ça pue, ça pue.

Lu ce matin dans Le Progrès :

Un parcours à la nantaise

A l'image des Canaris il y a quelques années, les Verts s'enfoncent dans une crise profonde.

Grenoble, dont le début de saison fut pathétique, ne sera peut-être bientôt plus seul détenteur du nombre le plus élevé de défaites. Encore un effort, ou plutôt encore un peu moins d'efforts, et l'ASSE pourra rivaliser. Le neuvième revers de la saison la place à deux longueurs des Grenoblois. Sa prestation lilloise laisse augurer du pire dans les toutes prochaines journées. Même si le temps efface tout, on n'a pas souvenir d'une équipe stéphanoise aussi indigente que celle alignée à Lille par Alain Perrin.

Il fallut attendre le temps additionnel de la deuxième mi-temps et un tir de Payet pour noter sa première occasion nette. A l'heure où les Lillois avaient la tête et les jambes plus proches du vestiaire que de la cage de Landreau.

Cette déroute va laisser des traces dans une cité où l'ASSE écrit parfois une page de sa petite histoire. Il y a six ans, pratiquement jour pour jour, Henri Grange donnait froidement sa démission au coup de sifflet final sanctionnant une belle victoire en Coupe de la Ligue. Jeudi, c'est tout une équipe qui a donné la sienne et offert un succès que les Lillois ont cueilli sans puiser une seule seconde dans leurs ressources physiques et mentales.

Comment en est-on arrivée à une telle gabegie ? Comment expliquer que le cinquième budget du championnat navigue à vue depuis des mois dans les eaux tumultueuses du bas du classement ?

Les raisons ont été évoquées à maintes reprises depuis des mois voire des années. Sans les énumérer à nouveau, il apparaît clairement que l'ASSE actuelle n'est plus en osmose avec ceux qui la soutiennent depuis des décennies. Ni avec toute une ville si fière des valeurs véhiculées par un maillot aujourd'hui délavé, auquel elle reste pourtant toujours attachée.

Une ville dont les habitants ne vivent plus avec autant de passion le football, il est vrai d'une tristesse infinie, pratiqué par des joueurs qui eux, en vivent. Et plutôt bien.

Si sa politique et la gestion sportive sont souvent la risée du petit monde du football hexagonal, ce sont les joueurs, et eux seuls, qui ont l'avenir immédiat du club dix fois champions de France entre leurs pieds.

Le parcours de l'ASSE depuis quelques saisons rappelle celui du FC Nantes, un autre monstre sacré. On connaît la situation des Canaris. Ils ont inexorablement sombré après avoir évité le pire de justesse à plusieurs reprises. En football, il n' y a pas de miracle dit-on. A moins d'une prise de conscience collective, il en faudra un pour qu'Alain Perrin et ses troupes redressent rapidement la barre.

« Le groupe vit bien ensemble» répète sans cesse l'entraîneur stéphanois. On veut bien le croire mais cela ne transparaît pas sur le terrain où, même des tribunes, on observe de fréquentes prises de bec entre joueurs pas aussi solidaires qu'ils le clament. Il existe des fractions, cela saute aux yeux. Mais, dans le monde professionnel, elles ne doivent pas entraver la marche du collectif. Alain Perrin a déclaré attendre le mercato pour remettre de l'ordre. Damien Comolli reste muet sur le sujet. Le courant passe-t-il entre les étages ? Les joueurs sont-ils en train de lâcher leur entraîneur dont ils n'apprécieraient pas les méthodes ? Le bruit court avec de plus en plus d'insistance. Leurs prestations depuis quelques matches tendent vers ce constat.

Il s'agirait alors d'un manque de professionnalisme notoire. Mais, après tout, à Lille, il y avait bien onze amateurs face à onze professionnels...



ça fait vraiment peur pour la suite
il y a intérêt à tout revoir pour le mercato