match nul 1-1
Malgré le premier but en vert de Ricky Van Wolfswinkel et une domination de tous les instants, l’AS Saint-Etienne n’est pas parvenu à battre les Girondins de Bordeaux ce jeudi soir (1-1) pour le choc de la 7e journée de Ligue 1.
1. Galtier a répondu aux critiques par le jeu
Las d’être traité de frileux par les observateurs, Christophe Galtier a aligné une composition résolument offensive en 4-2-3-1 avec le jeune Saint-Maximin à la baguette et Ricky Van Wolfswinkel en pointe. Une volonté d’attaquer qui s’est matérialisée dans les chiffres mais pas forcément dans la réussite avec 14 tirs à la pause (pour 4 cadrés).
2. Ricky Van Wolfswinkel n°13 a vaincu le signe indien
Transfiguré par sa récente paternité, Ricky Van Wolfswinkel a confirmé sa bonne entrée et sa passe décisive à Lens. D’abord emprunté en début de match, le Néerlandais a enfin débloqué son compteur but, d’une belle volée sur un centre de Tabanou (1-0, 32e). Son dernier but remontait au 18 août 2013 lors d’un Norwich-Everton (2-2). 1486 minutes qu’il attendait ça. Une éternité. Systématiquement dangereux dans les 16 mètres, l’ancienne star du Sporting commence à trouver ses marques.
3. Saint-Maximin, à revoir
Pour sa première titularisation de la saison, Allan Saint-Maximin a fait 56 bonnes premières minutes, amenant de la percussion et jouant surtout de manière très collective. On peut déplorer que le gamin de 17 ans ne se soit pas plus lâché comme il le fait habituellement lorsqu’il évolue avec la réserve. On attend la suite.
4. Tabanou avait du gaz
S’il a parfois eu du mal face au meilleur joueur offensif bordelais Thomas Touré, Franck Tabanou avait du gaz. Requinqué par sa deuxième mi-temps face à Lens, l’ancien Toulousain s’est montré particulièrement incisif offensivement, délivrant un centre parfait pour Ricky sur l’ouverture du score et frappant un bon coup-franc repoussé par Carrasso (76e).
5. Un manque de réalisme criant sur coup de pied arrêté
Défensivement, l’ASSE a concédé un but sur une incompréhension défensive sur le seul corner bordelais (100% de réussite) Offensivement, les coéquipiers d’un Max-Alain Gradel – plus inspiré dans ses percussions que sur ses phases arrêtés – se sont procurés 11 corners sans jamais avoir été dangereux sur aucun.